L'idée me trottait en tête depuis déjà un petit moment. Habitant en ville, comment cultiver mes aromates, salades, herbes médicinales ou autres curiosités de la nature? La réponse je l'ai trouvé grâce à ma belle-mère, Martine, qui dispose d'un grand jardin urbain dont les 2/3 étaient en friche, abandonnés depuis quelques années au bon vouloir de dame-nature. Je lui proposais donc, dès la fin 2008, de m'en occuper pour développer un projet de jardin-potager écologique.
Le challenge était à la hauteur de mes ambitions et un gros travail de défrichage a d'abord été effectué pour libérer de l'espace au sol et apporter plus de lumière. Ensuite, grâce aux conseils de Bruxelles Environnement et sa brochure "Un jardin naturel et convivial : 100 conseils pour respecter l’environnement et favoriser la biodiversité.", j'ai commencé
par:
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- acquérir le matériel indispensable du jardinier à savoir des gants, une pelle, une fourche-bêche, un sécateur, un broyeur, etc.;
- dessiner les plans du jardin pour permettre l'installation de divers espaces utiles et nécessaire au développement de la biodiversité au jardin;
- installer un tas de pierres pour favoriser les caches et abris à insectes, musaraignes ou tout autre auxiliaire utile du jardinier;
- installer un tas de bois, avec les grosses branches qui ne passent pas à la broyeuse et qui ne se compostent pas, pour favoriser la biodiversité essentiellement des insectes nichant, se reproduisant ou se nourrissant à partir de bois;
- installer deux bacs à compost, l'un mûr et l'autre en phase de remplissage avec les déchets verts de mon jardin, mais aussi ceux du voisin...;
- aménager un espace pour une prairie fleurie qui devra attirer les insectes pollinisateurs (abeilles, mouches, papillons, etc.) chargés de féconder mes fruits et légumes;
Printemps 2009, mes début de jardinier!
potagers en carré |
Automne 2009, je m'initie au dressage des vers de fumier.
bourraches en prairie fleurie |
Printemps 2010, appelez-moi Maître, Maître-Composteur de Bruxelles!
En 2010, j'ai été retenu pour participer à la formation des Maîtres-Composteurs bruxellois, délivrée par le comité Jean Pain en partenariat avec Bruxelles-Environnement et Inter-Environnement Bruxelles (IEB). J'ai alors appris l'ensemble des techniques existantes ainsi que les mécanismes bio-chimiques qui régissent le compostage. Cela m'a alors permis d'améliorer mes techniques de compostage de jardin pour pouvoir disposer d'un compost de qualité dans un temps assez réduit (6 à 8 mois pour obtenir un bon compost mûr).
bande de potager |
Au jardin, j'en ai profité pour augmenter les surfaces cultivées en aménageant deux bandes de 1,20m de large sur 3,50m de longueur. La distance de 1,20m, utilisée dans les potagers en carré, permet d'atteindre facilement les légumes du milieu depuis le bord sans devoir marcher sur les plantations. cette année, j'ai aussi appris l’existence de la petite pépinière écologique ecoflora située à Halle. J'y ai acheté mes plantules de courgette, tomate, cresson terrestre, carvi, fraises des bois, sariette, hysope, sauge, thym et autres aromates et plantes sauvages. Pour ceux que cela intéresse, ils vendent des plants d'ail des ours ou de stevia, une plante de substitution du sucre.
Automne 2010, premier épandage du compost
terrasse d'agrément |
Printemps 2011, explosion de la biodiversité!
En ce début d'année extraordinairement ensoleillé et chaud à Bruxelles, je me suis rapidement attelé aux premiers travaux du jardin. Cette année, j'ai décidé de suivre les cours de jardinage écologique délivrés gratuitement par le début des Haricots tous les seconds dimanche du mois. Cette formation à la permaculture, l'agroécologie et l'agroforesterie, basée sur le cours de Gilbert Cardon, fondateurs des «Fraternités Ouvrières» et artisans de cette «agriculture du non agir» (pas de pesticides, d’insecticides, de fongicides, notamment), où le but est de créer un environnement auto-suffisant et stable qui n’utilise que ses propres ressources pour se reproduire, m'a amené à considérer différemment le rôle du jardinier et la fonction de chaque acteur, animal et végétal du jardin.
J'ai ainsi pu observer mes premiers carabes, précieux auxiliaires prédateurs de limaces et escargots en milieu urbain. Car dans ma lutte acharnée contre les gastéropodes, il est vrai qu'en Belgique un peu d'aide n'est pas de refus! Outre la microfaune que je ne saurais pas décrire ici, j'ai aussi aperçu des larves de différents insectes, quelques milliards de cloportes, des millions de limaces, quelques chenilles, des mouches, guêpes, abeilles, bourdons, moustiques (j'ai laissé une masse d'eau à leur disposition ;-), araignées, pucerons, punaises, perces-oreilles, et ce sans compter l'avifaune! A propos des oiseaux justement, j'ai déjà pu observer des pies, des merles, des mésanges, des corneilles, des pigeons, des pigeons-ramier, des moineaux, rouge-gorges, et même des perruches à collier ou des geai des chênes.
Comme vous pouvez le constater je m'amuse beaucoup et initie mon fils aux plaisirs du jardinage. Pour l'instant il est passionné par son arrosoir et par les petits insectes qu'il peut prendre en main. Vivement les beaux jours qui nous amèneront leur lot de légumes et fruits à déguster!
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hôtel à insecte |
Comme vous pouvez le constater je m'amuse beaucoup et initie mon fils aux plaisirs du jardinage. Pour l'instant il est passionné par son arrosoir et par les petits insectes qu'il peut prendre en main. Vivement les beaux jours qui nous amèneront leur lot de légumes et fruits à déguster!
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